Smelly Cat - Mercredi 10 Janvier 2007 à 23:04

Les antidepresseurs sont aussi efficaces sur moi que mon chat aime le whiskas[/g]. Et mon chat aime le whiskas. Ceci est donc une bonne nouvelle.



Je me sens légère, et la vie me paraît facile. J'adore Gérard Genette, du coup. Le théoricien structuraliste que j'étudie en ce moment et qui me paraît absolument compréhensible.


Hier, je ne voyais jamais la fin de cet examen, je voyais plutôt ma fin à moi, avec quelques griffes sur mon bras. Et ça m'a fait mal, ça m'a fait peur, ça m'a fait voir le monde en jaune et en noir (comme je vois le monde quand je suis down down down... quand je m'étends contre le chauffage en chantant "Gloomy Sunday" et qu'on est mardi ou mercredi ou le jour qu'on est au moment où je chante, sans le rythme et out of tune.



Aujourd'hui, oui oui, tout est différent. Je vois une fin à cet examen et je ne remets pas en question le but de ma vie (que je ne vois toujours pas, mais enfin, ce n'est pas une raison pour se jeter sous un train, n'est-ce pas ?). Bref. Tout va bien. Et le ciel est gris, je n'ai rien à dire.



Là, j'écoute une chanson inconnue de ma personne (une chanson de The Cure, mais laquelle, laquelle ?) et je suis sur le point de conclure mon message par la phrase suivante : mon chat aime le whiskas, donc je vais mieux. Il y a de la musique dans l'air donc je suis. Il faut laisser des traces, des traces, sinon le but de l'existence à mes yeux s'efface... And now, chicken.